Partage d’Évangile 26ème Dimanche Ordinaire A

1er octobre 2023

(Ez 18, 25-28 ; Ph 2, 1-11 ; Mt 21, 28-32)

Partages d’Évangile des missionnaires

Dans la parabole d’aujourd’hui, Jésus continue à décrire un Dieu qui souhaite tendre la main à ceux qui sont marginalisés.

Il conclut l’histoire par une déclaration choquante : « les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu ».

À l’époque de Jésus, les publicains et les prostituées sont victimes de la stigmatisation sociale. En élaborant la parabole en leur faveur, Jésus renverse la table. Ils sont considérés comme justes parce qu’ils profitent de la miséricorde de Dieu.

Les privilégiés, les grands prêtres et les anciens du peuple, qui ne voient pas la nécessité de se repentir sont condamnés pour leur arrogance. Dans le Royaume de Dieu, Dieu ouvre ses bras pour tous les hommes. Il est miséricordieux pour tous. Il n’y a personne que nous puissions considérer comme étant trop hors de la portée de Dieu.

Par cette parabole, Dieu nous invite à être ouverts à l’offre de sa miséricorde. Où que nous soyons dans notre chemin de foi et de vie, que nous soyons comme le premier ou le deuxième fils, Dieu nous rejoint et nous accompagne vers une plus grande transformation.

Le pape François aime à dire que l’Église n’est pas un musée pour les saints ni un enclos pour les vertueux. Il s’agit plutôt d’un hôpital de campagne, qui guérit les blessés, fortifie les faibles et élève les humbles. C’est un lieu où chacun(e) peut se sentir accueilli, aimé, pardonné et encouragé à vivre selon l’Évangile. Soyons l’Église qui tend la main pour embrasser, accompagner, encourager et s’engager dans les luttes, les blessures et les échecs des gens, plutôt que celle qui les isole et les condamne.

L’Évangile d’aujourd’hui nous met au défi d’être une communauté modèle de miséricorde, d’inclusion et de fraternité. Comme les premiers chrétiens, nous devons nous montrer fondamentalement contre-culturels dans la façon dont nous vivons, dans nos relations, dans la manière dont nous accueillons les étrangers et nous les faisons qu’un avec nous. Au lieu de les qualifier de « rescapés de la file d’attente », nous pouvons aider le monde à les considérer comme nos compagnons de voyage.

Wili SELMA, smm