histoire et vie

HISTOIRE

Vers 1070 Basile CHABOT vient de faire construire son manoir (qui se trouvait du côté de l’arrière actuel du CHÊNE VERT, enclos des Filles de la Sagesse) ainsi qu’une église dédiée à St Laurent.

La Basilique actuelle est bâtie sur l’emplacement de cette ancienne église abritant les tombeaux du Père de Montfort et de la bienheureuse Marie-Louise Trichet.

Elle reçoit, en 1963, la consécration liturgique et devient « basilique mineure » par un décret du Pape Saint Jean XXIII.

La crypte commence en 1888 et le 30 septembre 1889, le première pierre est officiellement posée. La première tranche des travaux – crypte, abside, transept et clocher – est achevée en 1892.

Longtemps interrompus, les travaux reprennent en 1938. La nef est achevée en 1949. Au lieu de 6 travées, 4 seulement sont réalisées.

Le clocher domine de ses 75 m la cité de Saint-Laurent et égrène tous les quarts d’heure le cours du temps, avec son agréable carillon. Il se termine par une coupole, caractéristique du style byzantin.

En 2016, d’importants travaux de rénovation du clocher sont lancés.
En complément des travaux, une souscription est lancée et une nouvelle cloche portant le nom de Louis-Marie Grignion est installée et vient compléter le carillon.

Les insignes

On s’est étonné que notre Pavillon (semblable à une vaste ombrelle), dont il avait été dit qu’il était aux couleurs du Pape, fût rouge et jaune, alors que les couleurs pontificales sont habituellement le jaune et le blanc.

En réalité, le rouge et le jaune sont bien les couleurs du Sénat Romain, et le Saint-Siège en a hérité de l’ancienne Rome. Ce fut un des motifs pour lesquels Napoléon 1er les usurpa pour son royaume d’Italie. Pie VII crut devoir y substituer le blanc et le jaune, qui sont restées les couleurs de l’État Pontifical, mais seulement au point de vue militaire, pour les bannières et les cocardes, car l’État Pontifical lui-même a conservé le pavillon à bandes jaunes et rouges comme insigne principal.

Le tintinnabulum : second signe, précède le pavillon dans les processions. Une petite cloche suspendue à un beffroi en bois sculpté et doré fixé au bout d’un bâton. Au-dessus, la statue du Père de Montfort

Les tombeaux et ciborium

Le père de MONTFORT avait demandé que son cœur soit placé sous les marches de l’autel de la Vierge. Il ne fut pas exaucé : on plaça son corps dans un tombeau, à gauche dans la chapelle de la Vierge.

En 1723, le marquis de MAGNANE vient à Saint-Laurent, les missionnaires lui offrent un réduit où il va habiter. C’est le dimanche de la Passion, 15 mars 1750, qu’il rendit son âme à Dieu, âgé de 85 ans. IL fut inhumé le lendemain de sa mort, auprès de son ami Louis-Marie de Montfort, dans la chapelle de Marie, en l’église de St Laurent sur Sèvre.

Pourquoi cette dalle funéraire au pied des tombeaux de saint louis Marie et de Marie Louise Trichet ?

Il s’agit d’un aristocrate de haute lignée, le marquis de Magnanne qui, à la suite du père de Montfort rencontré en 1713 et 1715 voulut vivre la pauvreté au service des pauvres. La sainteté de ce personnage incita les responsables de l’époque à l’enterrer aux pieds du père de Montfort.

Le 28 avril 1759, 43 ans après le Père de MONTFORT, sœur Marie-Louise de Jésus meurt en disant « Mon Seigneur et mon Dieu ». Le 30 avril elle est inhumée dans la chapelle de la Vierge, près du tombeau du Père de MONTFORT.

Lorsque l’on commença la construction de la nouvelle église, on ne déplaça pas les tombeaux, on construisit autour en les protégeant. Après quelques années, le lieu fut réorganisé.

Le 28 avril 1922 inauguration et bénédiction par Mgr Garnier, évêque de Luçon, du ciborium (sorte de baldaquin) surmontant les trois tombeaux.

En 1992, en prévision de la béatification de Marie-Louise en 1993, les tombes du Père de Montfort et de Marie-Louise de Jésus ont été réorientées pour la commodité des célébrations. Les pierres tombales sont fixées au mur, les lettres sont redorées.

Les absidioles

De chaque côté du chœur, il y a 2 absidioles.

Vitraux

Les vitraux ont été réalisés à deux époques : ceux de la nef principale réalisés par Van Gray et Maumejan, de 1940 à 1950. Ceux du chœur et du transept, œuvre de Yves Dehais, de Nantes, ont été posés de 1950 à 1965 + lien vers le .pdf « Basilique Saint Louise-Marie de Montfort »

L’orgue

L’orgue de la Basilique, qui date de 1898, est démonté et envoyé en Italie. Prix de vente : 80 000 F.

→ A sa place est installé un nouvel orgue construit par Barthélémy FORMENTELLI en 1987 en ses ateliers de Verona (Italie) : orgue à 3 claviers et pédalier complet de 45 jeux réels pour un total de 2 900 tuyaux.
Coût : 1 500 000 F.

Le buffet d’orgue et la composition de l’instrument ont été réalisés dans un goût Baroque méditerranéen où l’inspiration essentielle relève de la facture d’orgue classique de France et d’Italie.

Crypte

En entrant dans la crypte, à gauche, on voit la première épitaphe mise sur le tombeau de Père de Montfort.

Dans les deux premières absidioles, se trouvent les statues de l’Immaculée conception et du Père de Montfort et l’enfant pauvre. Juste avant le chœur, Marie présentant Jésus.

Dans le chœur, la belle statue de Montfort sur son lit de mort, bénissant la foule avec son crucifix indulgencié par le pape Clément XI.

Dans les absidioles suivantes, une statue de Montfort prêchant, avec sur l’autel un reliquaire, puis la statue de Anne, la mère de Marie.

Façade et clocher 

Le clocher domine de ses 75 m la cité de Saint-Laurent et égrène tous les quarts d’heure le cours du temps, avec son agréable carillon. Il se termine par une coupole, caractéristique du style byzantin.

Pour en savoir plus

Basilique Saint Louis-Marie de Montfort :